Insolite : pas de stockage de cadavre dans un garde-meuble !
Un garde-meuble ou un centre de self-stockage est géré par de véritables professionnels. Contrairement à une simple cave dans un immeuble, les centres de location de boxes sont régulièrement inspectés par les employés du centre d’entreposage mais aussi par les douanes. Le travail du responsable et de ses assistants est de veiller au confort des locataires de box mais surtout à leur sécurité.
A la suite d’inspections quotidiennes, les employés d’un garde-meubles se plaignent de l’odeur qui se dégage d’un box de stockage. Le gérant du garde meuble contraint alors le client à vider le contenu de son boxe de rangement. Nous sommes en mars 2011. Mais qu’y avait-il dans cet espace loué ? Des sacs-poubelles contenant les morceaux découpés du corps d’un septuagénaire. Incroyable !
Mais que s’est-il passé ?
En janvier 2011, l’homme (Mr Glen M.) alors âgé de 47 ans et domicilié à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), rend visite à Gabriel D. logé dans un hôtel social de la rue Planchat dans le 20e arrondissement de Paris. « Derrière la porte, il trouve un homme mort, allongé sur son lit, en robe de chambre. Il ne sait que faire. Comme il est à la dèche, il prend le chéquier et la Carte Bleue du défunt et s’en va », indique à Métronews Me Elise Arfi, conseil de Glen M. Après plusieurs semaines, il réalise que ces utilisations frauduleuses font de lui un coupable idéal, il choisit de se débarrasser du corps resté dans l’hôtel social. « En février, il retourne rue Planchat, découpe le cadavre dans la chambre à l’aide d’une scie électrique. Il place ensuite les morceaux dans six sacs-poubelles et les stocke dans un box qu’il loue porte de Bagnolet (20e) » raconte Me Arfi. Quelques jours plus tard, le responsable du garde-meuble demande à Mr Glen M. de vider son local. Le cadavre sera finalement abandonné sur le bord du boulevard périphérique, près de la porte de Bagnolet et découvert quelques heures plus tard par des SDF ! La cour de Paris devait rendre son verdict ce vendredi.